Les banques sont digitales par nature me dit-on… Elles ont surtout dématérialisé une grande parte de leur activité depuis une bonne quinzaine d’années. En France, les carnets de chèque sont moins utilisés, les ordres de virements sont passés via les sites Internet et mobiles des banques et de plus en plus de documents transitent entre clients et banques au travers de la messagerie.
La dématérialisation ne fait pas la digitalisation, qui suppose un nouveau rapport au consommateur plus volatile, plus connecté, plus informé. Avec cette étude, Vanksen illustre les exemples de banques qui utilisent le digital pour plus de proximité avec leurs clients.
En fait d’étude, le document ressemble plutôt à un recueil. Il y manque en effet quelques chiffres permettant d’apprécier la contribution des dispositifs digitaux présentés au business des banques. Une prise de recul sur l’impact de ces dispositifs sur les canaux traditionnels des banques, serait aussi intéressante.
Sur le plan des innovations en terme de financement, de moyen de paiement, ou encore de données collectées au travers des médias sociaux, des exemples seraient aussi les bienvenus, pour au final répondre à la question : qu’est-ce qu’une banque digitale ?
Effectivement, si l’étude commence par confondre dématérialisation et digitalisation, elle perd sensiblement en crédibilité…
L’étude ne confond pas dématérialisation et digitalisation. Ce sont plutôt les banques qui peuvent penser être digitales alors que leurs processus sont dématérialisés. L’étude montre justement des exemples de dispositifs digitaux déployés par des banques. Toute la question est de savoir le poids que représente ces dispositifs dans les affaires des banques.