Comme des millions de personnes, j’ai récemment équipé mon foyer d’un iPad : le bonheur digital était à deux doigts. Mais quels doigts ! Pour vivre l’expérience fluide promise par la publicité et intégrée entre tous les terminaux de la maison, il m’a fallu traverser de multiples embuches, devant l’incrédulité de mon épouse et de mes filles, face à l’incapacité de l’homme de la maison à faire fonctionner tous ces merveilleux appareils en harmonie.
La promesse la voici : accéder à des contenus numériques sur n’importe quel terminal, dont l’iPad offrant, c’est bien connu, une immersion du digital dans le monde physique. Bien sûr, manipuler des contenus à la main en caressant un écran, apporte un confort d’usage qui justifie l’investissement. Cependant, les autres terminaux subsistent : l’iPhone de madame, le BlackBerry de monsieur, le mobile de l’ainée, le lecteur MP3 de la benjamine, le mini-PC, le gros PC, etc. Et à cette liste s’ajoutent le home cinéma (pour écouter la musique numérisée dans de bonnes conditions), la voiture (autre espace d’écoute de la musique) et l’imprimante (qui reste bien utile pour échanger avec les organismes qui n’ont pas encore été séduits par les sirènes de la dématérialisation).
Synchroniser tous ces terminaux, partager les contenus (surtout la musique, ainsi que les applications entre l’iPad et l’iPhone), ou encore récupérer les vieux CD, nécessite un effort de configuration non négligeable. Des heures passées devant des machines à essayer de leur faire comprendre comment discuter entre elles, à lire des dizaines d’articles sur le Web pour comprendre comment fonctionne telle version de l’une avec telle version de l’autre, à se demander si le format d’encodage choisi est le bon, bref, à galérer ! Au bout du compte, après ces longues heures de labeur invisible, il n’est plus qu’un espoir : que les constructeurs et éditeurs se mettent enfin d’accord pour simplifier la vie des utilisateurs. Et nos week-ends pourront enfin nous permettre de naviguer dans le bonheur digital !
Bsr !
Encore une « victime de la mode » et du marketing époustouflant de la marque à la pomme !
De mon côté, déjà échaudé par une expérience I-phone (vite arrêtée par le don de l’objet à ma fille) et ne voulant plus être une « pomme » ;-), je résiste aux chants de leurs sirènes, aidé en cela par les articles de fond sur le phénomène des tablettes qui m’amène à me dépêcher… d’attendre.
J’ai quand même failli me laisser tenter par une tablette sous Android. Je me suis rapidement vacciné en me procurant à bon compte, à l’occasion d’un changement de contrat de triple en quadruple play, en me procurant donc un terminal Android (HTC Desire).
J’ai vite compris que ce système d’exploitation, par ailleurs prometteur, n’est pas encore mûr et, en tout cas pas forcément adapté à autre chose qu’un téléphone portable (et encore, ne peut-il encore guère concurrencer, sur un plan professionnel, un windows mobile bien « customisé » par une sur-couche telle que le « sense » d’un HD2 de la même marque).
Seul avantage concédé, mais (tout comme pour l’App Store pour IOS), plutôt au bénéfice des « djeuns » assoiffés de « fun » : l’Android Market.
En conclusion, notre quête commune du Saint Graal numérique n’est sans doute pas près d’être couronnée de succès.
Quel sera le Galaad qui succédera aux pauvres Perceval (Percevals, Percevaux ? 😉 que nous sommes ?
@+
DBO
Merci pour ton commentaire qui nous rappelle notre soif d’absolu millénaire 🙂
Hello !
Have a look at that :
http://www.tomsguide.com/us/BBC-fruit-grocery-comedy-blackberry,news-9475.html
Bye
DBO